Sophie 30 août 2012 à 19 h 04 min -
Je ne pouvais pas passer à côté de cet article, étant moi-même ce que l’on appelle une “victime de la consommation”.
Je ne me considère pas comme victime, ceci dit. J’ai parfaitement conscience du caractère non-indispensable, voire superflus de l’acquisition de mes futures possessions, pourtant je le revendique sans aucun problème. Je suis consentante à la contribution de cette surconsommation, cela ne fait donc pas de moi une victime. Juste une (grosse) consommatrice, mais ayant le recul nécessaire pour savoir que je le suis.
Oui, je marche des les plans marketings bien rodés & je le revendique, j’y saute même à pieds joints : j’aime ça.
Ce “bonheur artificiel” est-il vraiment artificiel ? Le bonheur naturel, ce serait quoi, alors ? Seulement assouvir ses besoins naturels : manger, dormir, se reproduire ? Ce sont effectivement 3 points que je savoure avec un plaisir extrême, mais biologiquement, que je sois heureuse parce que je m’enfile un… bon gros steak, ou parce que j’ai en main la PS Vita : cela fonctionne de la même manière & je suis heureuse. La considération de bonheur artificiel est entièrement intellectuelle (mais ce n’est pas une mauvaise chose, je suis la 1ère à revendiquer l’importance de l’intellect’).
De plus, la consommation implique production & donc améliorations techniques et technologiques, elles-mêmes menant à davantage de confort.
S’il y en a un seul dans l’assistance qui lève la main à la question “& sinon, qui d’entre vous aimerait passer sa vie chez les Amisches, s’éclairer à la lampe à pétrole, faire chauffer son lait au-dessus du feu de cheminée, prendre une douche à l’eau froide tous les 3 jours de l’eau sortie du puits, contacter vos proches par pigeon voyageur & aller au travail en charrette ?”, je resterais dubitative…
En somme & à mes yeux, la société de consommation mène à un bonheur éphémère, certes, mais toujours bon à prendre.
Car même sans elle, je doute que les hommes puissent un jour atteindre un bonheur constant. Tout bouge, rien n’est immuable, tout change, nous les premiers, aussi cet état de bonheur (qu’il fut apporté par un honorable couché de soleil ou un diabolique iPhone) est constamment éphémère, peu importe sa source.
Le problème réside à mon sens dans le manque de recul & dans le fait de se contenter de consommer pour être heureux. C’est d’ailleurs ce que tu évoques dans la dernière partie de don article. À partir du moment où le chemin au bonheur n’est pas uniquement celui de la carte bleue (dit celle qui revient de la banque pour demander une nouvelle carte et a acheté une souris rose Hello Kitty en rentrant…) & que l’on sait également trouver satisfaction par des biais moins consuméristes : quel est le problème ?
Ce que je reproche souvent à ceux qui diabolisent la société de consommation (genre “LA” société de consommation ! Comme si c’était nouveau pour les hommes de consommer… on a juste davantage de moyens de le faire aujourd’hui), & je ne m’adresse pas particulièrement à toi Julien car j’ai bien compris que ce n’était pas ce que tu faisais, c’est que c’est facile.
Tu ne vas pas accuser le couteau d’être le coupable parce que tu as poignardé ta voisine. Ce même couteau si gentil lorsque tu tartinais tes biscottes. Ce n’est qu’un outil, c’est ce que tu en fais qui compte.
Pour la fameuse société de consommation, c’est pareil. La pointer du doigt me fait rire, parce que c’est lui attribuer une conscience propre (& peut-être est-ce le cas dans le fond ? Le holisme s’est déjà vérifié), et donc se dédouaner de sa propre responsabilité à ne pas chercher à voir plus loin ou à se débrouiller tout seul comme un grand.
Je suis profondément existentialiste, aussi, si je rencontre des individus qui surconsomment mais me disent que dans le fond, leur vie n’est que méandres d’insatisfaction profonde, j’aurais beau adorer leurs gadgets, pardon mais je leur ris à la gueule.
Conclusion : la société de consommation en elle-même, je la trouve super car elle me permet de me divertir par d’autres moyens, de découvrir des choses, & d’avoir davantage de confort.
Puis elle a bon dos lorsqu’il s’agit de se dédouaner d’une flemme qu’ont naturellement les hommes qui les empêcherait de nourrir profondément leur âme.
La sagesse a parlé.
Je ne pouvais pas passer à côté de cet article, étant moi-même ce que l’on appelle une “victime de la consommation”.
Je ne me considère pas comme victime, ceci dit. J’ai parfaitement conscience du caractère non-indispensable, voire superflus de l’acquisition de mes futures possessions, pourtant je le revendique sans aucun problème. Je suis consentante à la contribution de cette surconsommation, cela ne fait donc pas de moi une victime. Juste une (grosse) consommatrice, mais ayant le recul nécessaire pour savoir que je le suis.
Oui, je marche des les plans marketings bien rodés & je le revendique, j’y saute même à pieds joints : j’aime ça.
Ce “bonheur artificiel” est-il vraiment artificiel ? Le bonheur naturel, ce serait quoi, alors ? Seulement assouvir ses besoins naturels : manger, dormir, se reproduire ? Ce sont effectivement 3 points que je savoure avec un plaisir extrême, mais biologiquement, que je sois heureuse parce que je m’enfile un… bon gros steak, ou parce que j’ai en main la PS Vita : cela fonctionne de la même manière & je suis heureuse. La considération de bonheur artificiel est entièrement intellectuelle (mais ce n’est pas une mauvaise chose, je suis la 1ère à revendiquer l’importance de l’intellect’).
De plus, la consommation implique production & donc améliorations techniques et technologiques, elles-mêmes menant à davantage de confort.
S’il y en a un seul dans l’assistance qui lève la main à la question “& sinon, qui d’entre vous aimerait passer sa vie chez les Amisches, s’éclairer à la lampe à pétrole, faire chauffer son lait au-dessus du feu de cheminée, prendre une douche à l’eau froide tous les 3 jours de l’eau sortie du puits, contacter vos proches par pigeon voyageur & aller au travail en charrette ?”, je resterais dubitative…
En somme & à mes yeux, la société de consommation mène à un bonheur éphémère, certes, mais toujours bon à prendre.
Car même sans elle, je doute que les hommes puissent un jour atteindre un bonheur constant. Tout bouge, rien n’est immuable, tout change, nous les premiers, aussi cet état de bonheur (qu’il fut apporté par un honorable couché de soleil ou un diabolique iPhone) est constamment éphémère, peu importe sa source.
Le problème réside à mon sens dans le manque de recul & dans le fait de se contenter de consommer pour être heureux. C’est d’ailleurs ce que tu évoques dans la dernière partie de don article. À partir du moment où le chemin au bonheur n’est pas uniquement celui de la carte bleue (dit celle qui revient de la banque pour demander une nouvelle carte et a acheté une souris rose Hello Kitty en rentrant…) & que l’on sait également trouver satisfaction par des biais moins consuméristes : quel est le problème ?
Ce que je reproche souvent à ceux qui diabolisent la société de consommation (genre “LA” société de consommation ! Comme si c’était nouveau pour les hommes de consommer… on a juste davantage de moyens de le faire aujourd’hui), & je ne m’adresse pas particulièrement à toi Julien car j’ai bien compris que ce n’était pas ce que tu faisais, c’est que c’est facile.
Tu ne vas pas accuser le couteau d’être le coupable parce que tu as poignardé ta voisine. Ce même couteau si gentil lorsque tu tartinais tes biscottes. Ce n’est qu’un outil, c’est ce que tu en fais qui compte.
Pour la fameuse société de consommation, c’est pareil. La pointer du doigt me fait rire, parce que c’est lui attribuer une conscience propre (& peut-être est-ce le cas dans le fond ? Le holisme s’est déjà vérifié), et donc se dédouaner de sa propre responsabilité à ne pas chercher à voir plus loin ou à se débrouiller tout seul comme un grand.
Je suis profondément existentialiste, aussi, si je rencontre des individus qui surconsomment mais me disent que dans le fond, leur vie n’est que méandres d’insatisfaction profonde, j’aurais beau adorer leurs gadgets, pardon mais je leur ris à la gueule.
Conclusion : la société de consommation en elle-même, je la trouve super car elle me permet de me divertir par d’autres moyens, de découvrir des choses, & d’avoir davantage de confort.
Puis elle a bon dos lorsqu’il s’agit de se dédouaner d’une flemme qu’ont naturellement les hommes qui les empêcherait de nourrir profondément leur âme.
La sagesse a parlé.
Reiki : les 5 principes à la base de toute pratique de soin reiki Le reiki obéit à 5 grands principes. Ces principes sont connus sous le nom de 5 préceptes gokai ou les 5 principes du reiki usui, en référence au fondateur de la méthode de soin reiki : Maître Mikao Usui. Les 5 préceptes du reiki sont les valeurs de base de tout philosophie reiki. Vivre selon les principes reiki permet de travailler en faveur de la paix et de l’harmonie dans l’univers, mais aussi et surtout de guérir le monde et les êtres qui y vivent. Si les systèmes de pratique du reiki peuvent varier selon les courants de pensée et les formations, les 5 principes sont toujours identiques. Ces valeurs sont des clés qui aident à établir la base de la pratique spirituelle de reiki. 5 principes à la base de toute pratique reikiLeur énoncé est assez simple, toutefois leur application dans notre vie quotidienne est parfois plus compliqué. D’autant que le monde dans lequel nous vivons ne favorise pas l’application et le respect de ces principes reiki. Toutefois, ceux qui respectent les préceptes reiki et les appliquent dans leur vie quotidienne connaissent une vie spirituelle riche et harmonieuse. Ces 5 principes sont à la base de toute pratique et de tous soins pratiqués par le praticien du reiki. Chaque principe s’énonce avec le mot « aujourd’hui » parce qu’une des idées fortes du reiki est qu’on doit vivre en se concentrant sur le moment présent.
C’est aussi ainsi que se fondent l’universalité qui est la base de cette philosophie reiki d’une vie fondée sur l’énergie du moment présent. |
10 conseils pour une alimentation saine
1. Mangeons des aliments variés !Il y a plus de 40 nutriments différents et ils sont tous nécessaires à notre santé. Il n'existe aucun aliment capable de tous les apporter à lui seul. Les aliments proposés aujourd'hui permettent d'avoir une alimentation très variée, que nous achetions des produits frais pour cuisiner, ou des repas tout-préparés. Equilibrons nos choix au fil du temps ! Si nous prenons un déjeuner riche en graisses, faisons un dîner " léger ". S'il nous arrive un jour de manger au dîner une grosse portion de viande, nous pourrions peut-être choisir du poisson le jour suivant. Varions nos plaisirs! Haut de la page 2. Basons notre alimentation sur des aliments riches en glucidesLa plupart d'entre nous ne mange pas assez d'aliments tels que le pain, les pâtes, le riz, les céréales ou les pommes de terre. Plus de la moitié des calories devrait provenir de ces aliments. En plus, essayons d'augmenter notre apport en fibres en mangeant davantage de pain complet, et de céréales. Haut de la page 3. Mangeons une grande quantité de fruits et de légumesLà encore, nous ne mangeons pas assez de fruits et de légumes, alors qu'ils fournissent d'importants nutriments protecteurs comme les vitamines et les fibres. Il faudrait en manger au moins cinq portions par jour, en essayant différentes variétés et de nouvelles recettes. Haut de la page 4. Gardons un poids optimal pour la santé et le bien-êtreNotre poids optimal dépend de nombreux facteurs : sexe, taille, âge, hérédité... Une surcharge pondérale augmente le risque de maladies telles que les affections cardiaques ou le cancer. Un excès de poids résulte d'un apport calorique alimentaire supérieur aux besoins. Ces calories excédentaires peuvent être apportées par tous les nutriments énergétiques - protéines, matières grasses, glucides ou alcool - mais les matières grasses constituent la source énergétique la plus importante (9 kcal/gramme contre 4 pour les glucides et les protéines). L'activité physique est un bon moyen d'augmenter notre dépense énergétique quotidienne et notre bien-être. Le message est simple : si nous avons pris du poids, nous devons manger moins et faire davantage d'exercice physique. Haut de la page 5. Mangeons des portions raisonnables, réduisons les portions sans pour autant réduire la variétéSi nous prenons des portions raisonnables, il sera plus facile de profiter de tous les aliments que nous aimons. Nous n'aurons pas besoin d'en éliminer. Par exemple, on considère comme portions raisonnables : 100g de viande, un fruit de taille moyenne, une tasse de pâtes (avant cuisson) et 50ml de crème glacée. Les plats tout-préparés peuvent être un moyen pratique de contrôler les portions que nous mangeons car ils présentent souvent sur leur emballage la quantité de calories. Si nous mangeons à l'extérieur, partageons une portion avec un ami. Haut de la page 6. Mangeons régulièrement !Sauter un repas, en particulier le petit-déjeuner, peut provoquer une faim entraînant la prise d'un repas trop copieux à midi. Prendre une collation entre les repas peut aider à apaiser la faim, à condition de ne pas en faire des repas supplémentaires. N'oublions pas d'inclure nos collations ou goûters dans le décompte de notre apport calorique total. Haut de la page 7. Buvons suffisamment !Nous avons besoin de boire au moins 1,5 litres d'eau par jour ! Davantage s'il fait très chaud ou en cas d'exercice physique. L'eau et les boissons froides ou chaudes permettent de couvrir nos besoins. Haut de la page 8. Bougeons !Comme nous l'avons vu, un excès de calories et une activité physique insuffisante peuvent entraîner une prise de poids. L'activité physique aide à brûler ces calories excédentaires. Elle est également bénéfique pour le cœur, pour le système cardio-vasculaire, pour la santé en général et favorise une sensation de bien-être. Autant de raisons qui doivent nous inciter à pratiquer quotidiennement une activité physique. Utilisons les escaliers plutôt que l'ascenseur (que ce soit pour monter ou descendre !) ; accordons-nous une petite marche lors de la pause déjeuner… Pas besoin d'être athlète pour se remuer ! Haut de la page 9. Commençons dès maintenant, en modifiant progressivement nos habitudes !Il est plus facile de modifier progressivement son style de vie que de le changer radicalement. Faisons la liste des aliments et des boissons que nous consommons pendant trois jours. Avons-nous mangé assez de fruits ou de légumes ? Pour commencer, essayons seulement d'inclure à notre menu une portion supplémentaire de fruits ou de légumes chaque jour. Nos aliments favoris ne sont-ils pas trop riches en graisses et ne nous font-ils pas prendre du poids ? Ne les éliminons pas, cela nous déprimerait ; essayons plutôt de manger plus léger (moins de matières grasses), ou prenons des portions plus petites… et commençons par utiliser les escaliers sur notre lieu de travail ! Haut de la page 10. Rappelez-vous, c'est une question d'èquilibreIl n'y a pas de " bons " ou de " mauvais " aliments, il n'y a que de bons ou de mauvais régimes. Ne nous sentons pas coupables d'aimer tel ou tel aliment. Au contraire, consommons-les avec modération, et choisissons d'autres aliments afin d'équilibrer et de varier notre alimentation, ce qui est vital pour être en bonne santé. |
Bien que le chômage explose et que les offres d'emploi se tarissent, Lisbonne a dû revoir à la baisse son système d'indemnisation des chômeurs.
Le chômage s'envole au Portugal.
Et le niveau des allocations dégringole.
Selon les statistiques officielles, 15,2 % de la population active était au chômage fin mars.
Mais le nombre total est plus important si l'on prend en compte tous ceux qui, découragés, ne cherchent plus d'emploi : près de 83 000 personnes, selon l'Institut national de statistique, soit trois fois plus qu'il y a trois ans.
La crise engendre une multiplication des faillites des entreprises, tandis que les embauches sont inexistantes dans le secteur public et restent timides dans le privé.
La situation est particulièrement grave pour les jeunes
Emploi local : des failles dans l'application de la loi
- Par Elif Kayi
- Publié le 22/04/2015 | 14:52, mis à jour le 22/04/2015 | 15:34
En juillet 2010, le congrès de la Nouvelle-Calédonie avait adopté la loi du pays relative à la protection, à la promotion et au soutien de l'emploi local.
Le texte stipule qu’à qualification et compétence égales, l’employeur est tenu de donner priorité aux citoyens de Nouvelle-Calédonie. Cette obligation s’applique aux employeurs du secteur privé, mais aussi aux emplois occupés par des agents contractuels de droit privé du secteur public.
Pour vérifier que ce texte est bien respecté, une instance spécifique, composée de représentants des organisations syndicales de salariés et d’employeurs, a été créé en même temps. Il s’agit de la la commission paritaire de l’emploi local (CPEL).
Après quatre années de travail, cette dernière rencontre des difficultés.
Le premier point problématique concerne le dépôt des offres d’emploi.
« Ce qu’on demande aux entreprises, c’est de jouer le jeu », explique Yves Lefeivre, co-président du Medef-NC. « Et de déposer systématiquement l’offre ».
Or, dans la pratique, toutes les offres ne sont pas déposées. « Quand on prend les chiffres de la Direction du Travail et de l’Emploi (DTE), on se rend compte qu’il y a réellement entre 10 et 12% d’offres d’emploi qui sont déposées », explique Tony Dupré, président de la commission paritaire de l’emploi locale et secrétaire général adjoint de la Cogetra.
L’autre point à améliorer : le tableau des activités professionnelles, qui définit la durée de résidence requise pour occuper un emploi non pourvu par un citoyen.
Pour être embauchées, les personnes non citoyennes doivent justifier d’une période de résidence en Nouvelle-Calédonie, et la durée varie selon le secteur d’activité. Seuls les citoyens calédoniens ou les personnes résidant depuis dix ans en Nouvelle-Calédonie ont un accès totalement libre aux emplois privés.
Depuis 2012, une centaine de dossiers sont étudiés chaque année par la commission et 18 contestations d’embauche ont été comptabilisées.
La loi a été votée en 2010, mais n’est applicable que depuis fin 2011.
« La délibération d’application qui accompagnait cette loi a été votée pratiquement un an après le vote de la loi du pays », explique Christophe Coulson, président de la commission Travail et Formation auprès du Conseil économique, social et environnemental de Nouvelle-Calédonie. « Cette période a été mise à profit pour réaliser le tableau des activités professionnelles ».
« Effectivement les employeurs ne jouent pas forcément le jeu en déposant les offres d’emploi », poursuit-il. « C’est une entreprise relativement complexe, qui nécessite un mois voir deux mois pour effectuer un recrutement, donc un manque de réactivité pour les entreprises ».
L'annonce porno met à nu les failles du système Pôle emploi
Les annonces traitées informatiquement par Pôle emploi réservent parfois des surprises.Le Parisien | 07 Mars 2015, 08h04
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Dans les couloirs de Pôle emploi, sur les réseaux sociaux, cette petite annonce a suscité une franche hilarité et un début de polémique sur la façon dont sont traitées les offres publiées sur le site de l'agence de l'Etat pour l'emploi.
Il est vrai qu'elle promettait, dans un français approximatif, aux demandeurs d'emploi de « faire d'eux de la star porno » (sic). Une proposition prestement supprimée par Pôle emploi dès mardi. Motif invoqué par la direction : « Cette annonce n'a rien d'illégal, mais le mot star est tendancieux. Il n'apporte pas de précision sur la qualification du poste. »
Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Pour les syndicats, cet épisode ne relève pas de la simple anecdote mais soulève une interrogation bien réelle sur l'organisation même de Pôle emploi. « Si ce genre d'offre se retrouve sur notre site, c'est à cause de la numérisation mise en oeuvre en 2013 par la direction. En clair, ce ne sont plus les conseillers qui ont la main sur la rédaction des offres. Les employeurs les rédigent directement ou elles sont traitées par des agrégateurs qui compilent nos sites d'emplois partenaires. Et voilà le résultat : des offres parfois illégales sont publiées », affirme Emmanuelle Redon du syndicat SUD.
« Le système de filtres mis en place pour bloquer les annonces illégales a manifestement des ratés », renchérit Philippe Sabater, son homologue du SNU. Et le syndicaliste de se rappeler de cet emploi dans un sauna destiné à « des personnes un peu libérées ». Certaines offres sont carrément « discriminatoires ». En 2013, un camping recherchait un agent d'entretien en précisant que cet emploi « convenait davantage à une femme »... La direction de Pôle emploi, elle, fait valoir que son système de filtre informatique inclut déjà « 1 000 termes à bannir pour l'instant, mais nous continuons à le développer ». Et de souligner que, sur les 4 millions d'offres proposées en 2014, « plus de 50 % provenaient de nos partenaires. Sans ce système, nous en aurions beaucoup moins ».